Le cycle d’exploitation d’une entreprise représente son activité quotidienne, allant de l’achat de matières premières à la vente des produits finis et au recouvrement des paiements. Ce cycle est composé de quatre étapes : l’achat, la production, la vente et le recouvrement. Par exemple, chez Renault, ce cycle inclut l’achat de composants, la fabrication de voitures, leur vente à des concessionnaires, et l’attente des paiements. La durée du cycle d’exploitation est généralement de court terme, souvent inférieure à un an, et des indicateurs comme le besoin en fonds de roulement (BFR), le délai de paiement, et le délai d’encaissement permettent de mesurer son efficacité.

Le cycle d’investissement, quant à lui, concerne les décisions de long terme, telles que l’acquisition d’actifs fixes comme des machines ou des bâtiments. Il vise à améliorer la productivité ou à accroître la capacité de production d’une entreprise. Ce cycle est généralement de long terme, souvent sur plusieurs années, voire décennies. Les principaux indicateurs à surveiller dans ce cycle sont l’amortissement (répartition du coût d’un actif sur sa durée de vie) et les dépenses en capital (Capex).

Les cycles d’exploitation et d’investissement sont interconnectés. Un investissement dans des machines modernes, par exemple, peut entraîner des coûts à court terme, mais améliorer l’efficacité du cycle d’exploitation à long terme, en réduisant les coûts de production et en augmentant la productivité.

Le compte de résultat est un document financier essentiel pour mesurer la rentabilité d’une entreprise sur une période donnée, en montrant les revenus et les dépenses. Il inclut des postes comme le chiffre d’affaires, les coûts des matières premières, les frais de personnel, et le résultat net, qui reflète le bénéfice ou la perte après impôts.

Le bilan, quant à lui, présente une photographie de la situation financière de l’entreprise, distinguant les actifs (ce que l’entreprise possède) des passifs (ce qu’elle doit). Il est un outil clé pour évaluer la solvabilité et la liquidité de l’entreprise. Des indicateurs comme le fonds de roulement net global (FRNG) et le besoin en fonds de roulement (BFR) permettent de vérifier si l’entreprise peut couvrir ses dettes à court terme.

Enfin, le financement d’une entreprise peut être interne (autofinancement) ou externe (emprunts, levée de fonds). Le choix entre ces modes dépend de la stratégie de l’entreprise, de son niveau d’endettement et des coûts associés à chaque option.

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